Portée par ses racines, Soa Ratsifandrihana a imaginé cette œuvre en collaboration avec Joël Rabesolo, dont la musique accompagne chaque nuance des gestes et des silences. Sur scène prennent vie deux danseurs, Audrey Merilus et Stanley Ollivier, qui incarnent simultanément la transmission des savoirs ancestraux et l’évolution artistique contemporaine. Plébiscitée par la critique dans des villes comme Bruxelles, Orléans, Avignon, Paris et Genève, cette œuvre fait désormais ses premiers pas sur le territoire américain. Entre traditions et modernité, elle invite le spectateur à une immersion poétique dans la culture malagasy, tout en abordant des thèmes universels comme l’identité, la transmission et les dynamiques de rivalité.
Bien plus qu’une simple performance scénique, ce spectacle construit un véritable espace de partage, un voyage au cœur de l’oralité malagasy où chaque mouvement et chaque note forment une trame narrative imprégnée d’histoires transmises depuis plusieurs générations. La pièce se distingue par son approche subtile et puissante, insufflant un souffle nouveau aux traditions, tout en leur offrant un écho universel auprès d’un public international. Le « Powerhouse International Festival », réputé pour sa programmation audacieuse qui célèbre la diversité culturelle et artistique, s’impose comme un cadre propice pour magnifier cette œuvre. La venue de Soa Ratsifandrihana à Brooklyn illustre l’ouverture croissante de la scène artistique américaine aux créations venues d’ailleurs, réaffirmant par là-même les résonances universelles des thèmes explorés.
Si.R







